Aucun apaisement en Bourse

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Après une ouverture en hausse, les Bourses européennes ne sont pas parvenues à consolider leurs gains alors que la crise de la zone euro inquiète toujours et que les indicateurs économiques ne répondent pas aux attentes.

La tendance est donc demeurée fragile sur les Bourses à la suite notamment de chiffres inquiétants en provenance d’Europe du Sud : les ventes au détail ont chuté de 1,6% en mai en Italie et l’Espagne a dû concéder une nouvelle hausse de taux lors de l’adjudication de bons du Trésor à 3 mois et à 6 mois. Outre-Atlantique, l’indicateur de confiance des consommateurs a reculé plsu fortement que prévu en juin.

Europe

Parmi les grands indices européens, le Dax a clôturé quasiment inchangé après l’annonce d’une légère hausse surprise du moral des consommateurs allemands en juin.

Au niveau des valeurs, Banco Santander a connu une séance calme à Madrid malgré que Moody’s a abaissé sa note financière dans la cadre d’une révision à la baisse du rating de pas moins de 28 banques espagnoles.

A Francfort, Rheinmetall a clôturé en baisse après que le groupe allemand de défense et d’équipement automobile a annoncé le report de l’introduction en Bourse de sa division automobile KSPG, initialement prévue d’ici le 30 juin, sans fixer de nouvelle date.

Bruxelles

A Bruxelles, Elia s’est distingué avec une hausse de plus de 2%, le groupe profitant de l’intérêt des investisseurs pour les valeurs défensives.

GDF Suez a également clôturé en hausse après que les analystes de Bank of America Merrill Lynch ont relevé leur conseil à acheter avec un objectif de cours de 20 euros.

Nyrstar a par contre chuté à la suite d’un rapport des analystes de ING qui ont réduit leur avis sur la valeur de conserver à acheter et leur objectif de cours de 8,50 à 4,70 euros.

États-Unis

Les marchés américains évoluaient sans tendance à la mi-séance, les investisseurs reprenant leur souffle après la chute de ce lundi.

News Corp se distinguait par contre avec une nette hausse après que le groupe de Rupert Murdoch a confirmé qu’il envisageait de se scinder en deux alors que le régulateur britannique pourrait le contraindre à se défaire de sa participation de 39% dans British Sky Broadcasting.

CB

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