Bekaert s’envole dans les premiers échanges

Les principales Bourses européennes étaient hésitantes à la mi-séance mercredi, après leur chute de la veille, alors que l’euro reste sous pression, aucune issue ne se dessinant pour le moment dans la crise politique grecque qui menace les engagements pris par Athènes auprès de l’Union européenne et du Fonds monétaire international.

Les principaux indices boursiers européens étaient en faible baisse à la mi-séance. Tous les regards étaient tournés vers la Grèce dont le sort inquiète à nouveau les marchés.

A Amsterdam, le bancassureur néerlandais ING a publié pour le premier trimestre un bénéfice net divisé par deux en glissement annuel, un résultat nettement inférieur aux attentes du marché, plombé par une provision liée à une enquête des autorités financières américaines. Le marché ne pénalise toutefois pas ces piètres résultats.

Toujours dans le secteur financier, Allianz était en petite hausse après avoir fait état d’un bénéfice net en hausse de près de 60% au 1er trimestre, selon des comptes provisoires supérieurs aux prévisions des analystes.

Au sein du Bel20, Bekaert est de loin la plus forte hausse en fin de matinée. Le spécialiste des produits tréfilés a annoncé une baisse de 2,6% de son chiffre d’affaires consolidé sur les trois premiers mois de 2012, par rapport à la même période de 2011. Ce chiffre est toutefois supérieur aux attentes du marché.

Toujours dans l’indice bruxellois, Solvay fermait la marche ce mercredi midi, victime de prises de bénéfices après sa forte progression de la veille.

Hors indice, Agfa-Gevaert dévissait en Bourse après l’annonce d’une perte nette de 27 millions d’euros pour le premier trimestre 2012 alors que le marché tablait sur un recul de 9,5 millions EUR de ses chiffres.

Agfa-Gevaert n’est pas la seule à décevoir le marché avec des chiffres pires qu’attendus. C’était aussi le cas de Dexia ce matin qui a fait état d’une perte de 431 millions d’EUR.

La Bourse de New York a fini en baisse mardi dans un climat de tension alimenté par l’incertitude politique en Grèce, l’épicentre de la crise de la dette dont l’avenir du programme d’austérité est en jeu: le Dow Jones a perdu 0,59% et le Nasdaq 0,39%.

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