Bénéfice en hausse de 12% pour Disney

Au premier trimestre de son exercice décalé 2011/2012, le groupe de divertissement américain a profité de l’essor de la chaîne sportive ESPN et de ses parcs d’attraction.

Ce ne sont plus les films Disney qui assurent le succès de Disney aujourd’hui. Pour l’heure, les parcs d’attraction et chaînes câblées payantes sont devenues le noyau de l’entreprise. Ces deux divisions réalisent à elles seules 60% du chiffre d’affaires (CA)et 77% du bénéfice opérationnel.

Les chaînes payantes ont vu leurs recettes progresser grâce aux partenaires télévisés. Début janvier, un nouveau contrat plus lucratif était conclu avec Comcast, le plus grand câblo-opérateur américain proposant des chaînes payantes.

Disney est dans une position de force grâce à la chaîne ESPN qui enregistre la plus grande audience du réseau télévisé sportif aux Etats-Unis. La publicité sur les chaînes câblées familiales Disney a bien progressé aussi. Ainsi la division a-t-elle vu grimper son CA de 8% à 3,31 milliards de dollars et son bénéfice net d’un quart à 967 millions de dollars.

Les parcs d’attraction et bateaux de croisière ont enregistré eux aussi une forte hausse du CA (+10%), à 3,16 milliards de dollars, et de leur bénéfice net (+18%), à 553 millions de dollars. Si Disney a augmenté le prix de ses tickets d’entrée, le nombre de visiteurs a malgré tout augmenté. C’est par ailleurs dans les parcs d’attraction que les visiteurs ont dépensé le plus.

Ces bonnes prestations contrastent largement avec la division Films dont les recettes ont chuté d’un tiers à 239 millions de dollars. La division, tout comme l’industrie entière, affichent une chute des ventes de DVD et disques Blu-Ray.

La qualité a un prix

La diversification des activités de Disney dans la télévision câblée a clairement porté ses fruits. Le succès retrouvé de ses parcs d’attraction compense la chute de la divions Films. Mais la qualité a un prix : l’action cote 14 fois le bénéfice attendu pour cette année et 12,2 fois le bénéfice de l’an dernier. Le cours a enregistré une nette hausse (+40% depuis début octobre 2011). Les investisseurs déjà détenteurs de l’action en portefeuille peuvent la conserver. Il est préférable pour les autres d’attendre une correction du marché d’actions américain. Sous 34 dollars, l’action sera à nouveau digne d’achat.

Mathias Nuttin

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