Carrefour : Milquet défend sa position après les critiques sur les prépensions

La ministre fédérale de l’Emploi, Joëlle Milquet, a défendu vendredi sa position après les critiques émises dans les rangs du MR et du CD&V sur le volet prépensions de l’accord social intervenu chez Carrefour.

La présidente du CD&V, Marianne Thyssen, et le président du MR, Didider Reynders, ont regretté la possibilité offerte aux travailleurs du groupe de partir en préretraite à partir de 52 ans. Cette modalité n’est prévue que pour une partie des travailleurs selon des critères précis: uniquement dans les magasins qui ferment, dans les magasins qui ont un déficit structurel avec un surplus de travailleurs, dans ceux qui sont repris par une tierce partie et, dans quelques cas exceptionnels, où la prépension permet le remplacement du travailleur prépensionné par un travailleur licencié. Au total, 981 personnes sont concernées, a indiqué la ministre. Le coût pour l’Onem s’élèvera à moins de 10 millions d’euros par an puisqu’un grand nombre de ces personnes ne travaillaient pas à temps plein. “Si cet accord n’avait pu être conclu, les plus de 4000 travailleurs concernés auraient été mis au chômage et le coût pour l’Onem aurait été quatre fois plus élevé, car certaines catégories de chômeurs touchent des allocations de chômage plus élevées qu’un prépensionné et la cotisation patronale sur la prépension n’aurait pas été perçue”, a-t-elle ajouté.

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