"J'ai le sentiment que les négociations ne vont pas dans le bon sens. On est loin de l'amélioration demandée par les actionnaires", a déclaré Mischaël Modrikamen. "C'est une perte de temps totale pour le conseil d'administration de Fortis. Jusqu'à quand va-t-on persévérer dans cette voie sans issue? Messieurs les Français, rentrez chez vous! ", a-t-il encore lancé, dénonçant également "les intégristes de la thèse BNP Paribas". Selon l'avocat représentant près de 2.400 actionnaires de Fortis, la thèse du "stand alone", qui verrait Fortis Banque continuer seule sa route, "a de plus en plus de crédit" parmi les politiques et les membres du gouvernement. "On s'est fort enlisé dans ce dossier, il est temps de sortir des négociations. N'attendons pas le 28 février à minuit", a pour sa part déclaré Charles Demoulin, du cabinet de conseil Deminor, tout en appelant le conseil d'administration de Fortis holding "à prendre ses responsabilités".
Fortis : Deminor et Modrikamen dénoncent une "perte de temps totale"
Les nouvelles négociations en cours entre le groupe de pilotage du gouvernement, Fortis holding et BNP Paribas ne vont pas dans le bon sens et sont une "perte de temps totale", ont fait savoir lundi les associations d'actionnaires Deminor et Modrikamen à l'issue d'une entrevue avec le conseil d'administration de Fortis holding.
"J'ai le sentiment que les négociations ne vont pas dans le bon sens. On est loin de l'amélioration demandée par les actionnaires", a déclaré Mischaël Modrikamen. "C'est une perte de temps totale pour le conseil d'administration de Fortis. Jusqu'à quand va-t-on persévérer dans cette voie sans issue? Messieurs les Français, rentrez chez vous! ", a-t-il encore lancé, dénonçant également "les intégristes de la thèse BNP Paribas". Selon l'avocat représentant près de 2.400 actionnaires de Fortis, la thèse du "stand alone", qui verrait Fortis Banque continuer seule sa route, "a de plus en plus de crédit" parmi les politiques et les membres du gouvernement. "On s'est fort enlisé dans ce dossier, il est temps de sortir des négociations. N'attendons pas le 28 février à minuit", a pour sa part déclaré Charles Demoulin, du cabinet de conseil Deminor, tout en appelant le conseil d'administration de Fortis holding "à prendre ses responsabilités".