GlaxoSmithKline a caché les risques que représentait un médicament contre le diabète

Le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline serait depuis des années au courant des risques accrus d’infarctus et d’attaque qu’induirait l’utilisation du médicament contre le diabète Avandia, affirme mardi le New York Times.

L’entreprise aurait déjà dépensé 460 millions de dollars en indemnisations pour éviter des procédures judiciaires, selon l’agence de presse Bloomberg. Ce risque accru est connu depuis 2007. Mais selon le NYT, Glaxo l’a appris huit ans auparavant. Un porte-parole de l’entreprise a cependant nié cette information. Mardi, la “Food and Drug Administration” (FDA) s’est posé la question de savoir si l’efficacité du traitement valait bien les risques encourus. Au pire des cas, Avandia pourrait être interdit. Un dossier devrait s’ouvrir devant le tribunal fédéral de Philadelphie en octobre.