Gueule de bois pour facebook

Les Bourses européennes se sont reprises ce lundi après leur plongeon de la semaine dernière. Les investisseurs ont salué la volonté affichée par la Chine de soutenir sa croissance, les autorités pouvant à nouveau lâcher du lest sur les freins mis en place afin d’éviter une surchauffe.

Clôture de ce 21 mai 2012.

Parmi les grands indices européens, l’Eurostoxx50 est resté à la traîne, l’indice étant affecté par les replis des groupes italiens Telecom Italia et ENI qui cotent tous les deux ex dividende ce lundi.

A Milan, l’action Fiat s’est distinguée, le titre progressant sensiblement après que Sanford Bernstein ait relevé son conseil de neutre à acheter. Les analystes tablent sur un objectif de cours de 5 EUR.

A Dublin, Ryanair a par contre clôturé en baisse après que la compagnie aérienne low cost ait indiqué prévoir réaliser un bénéfice net compris entre 400 et 440 millions EUR au cours de l’exercice clôturé fin mars 2013 contre une précédente estimation de 480 millions EUR.

A Bruxelles comme ailleurs en Europe, les valeurs liées aux matières premières et à la Chine se sont distinguées profitant des déclarations du premier ministre chinois concernant la croissance. Nyrstar et Bekaert figurent ainsi parmi les principaux gagnants de la journée au sein du Bel20.

Befimmo a également profité du rebond des marchés. La sicafi a annoncé le lancement de son programme de rachat d’actions propres d’un montant maximal de 4,5 millions EUR

Hors de l’indice, Sapec a profité de l’ publication de ses chiffres trimestriels. La holding a vu son résultat ebitda bondir de 94% grâce notamment à des plus-values sur la cession d’actifs. En termes récurrents, son ebitda progresse de 14% malgré un recul du chiffre d’affaires.

Wall Street était également bien orienté à la mi-séance, les investisseurs américains saluant également l’engagement de la Chine en faveur de la croissance économique.

Lendemain veille par contre pour Facebook. Après une première séance assez décevant vendredi, Facebook chutait carrément de plus de 10%, les investisseurs ayant acquis des titres lors de l’introduction en bourse afin de profiter d’une rapide plus-value abandonnant le navire.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content