La FEB défend la déduction des intérêts notionnels qu’elle qualifie de “succès”

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) a de nouveau défendu bec et ongles mercredi le système de la déduction des intérêts notionnels, une mesure qualifiée de “succès” par la fédération patronale, et appelé le prochain gouvernement fédéral à “mettre un terme aux attaques non fondées contre ce système”.

“On dit souvent que cette mesure a un énorme coût mais elle a permis d’attirer des groupes qui n’étaient pas présents en Belgique. Ces groupes ont créé de l’emploi et paient certains impôts”, a affirmé l’administrateur délégué de la FEB, Rudi Thomaes, lors de la présentation du mémorandum de la FEB en vue des élections fédérales du 13 juin. “Cela ne coûte rien, cela a créé de l’emploi et des revenus fiscaux”, a-t-il ajouté, renvoyant à une étude de la Banque nationale de Belgique évaluant le coût du système de la déduction des intérêts notionnels à une fourchette allant de 280 à 770 millions d’euros. “On est loin de tous les chiffres fantaisistes lancés par les uns et les autres”, a martelé Rudi Thomaes. Selon l’administrateur délégué de la FEB, la mesure a également permis de renforcer les fonds propres des entreprises belges, singulièrement des PME. “C’est grâce à cela que nos entreprises ont mieux résisté à la crise internationale”, a-t-il encore estimé. “A l’étranger, dans le cadre de missions économiques, je constate que tous les ministres belges défendent ce système devant leurs interlocuteurs étrangers. Je me demande pourquoi ce système est constamment attaqué en Belgique”, a conclu Rudi Thomaes.

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