La tension monte sur les marchés

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L’approche des élections grecques fait monter la température sur les marchés qui craignent un Grexit.

Les principales Bourses européennes évoluent sur une note contrastée malgré des adjudications italienne et allemande couronnées de succès, le plan de sauvetage des banques espagnoles ayant du mal à apaiser les inquiétudes des investisseurs.

Le Trésor italien a pu emprunter comme prévu 6,5 milliards d’euros à un an mais a vu ses taux d’intérêt s’envoler, alors que la péninsule est revenue depuis le début de la semaine dans la ligne de mire des marchés.

Signe des tensions, le marché obligataire a souffert ces derniers jours et depuis mardi même les taux de l’Allemagne, pourtant valeur refuge, montent.

Les investisseurs redoutent surtout l’échéance de dimanche prochain, le 17 juin, jour des élections en Grèce qui pourraient relancer les spéculations sur l’avenir du pays et de la zone euro.

Europe

Aux actions, les valeurs bancaires ne savaient pas sur quel pieds danser alors que l’échéance des élections grecques avance à grand pas. Crédit Agricole faisait partie des rares bancaires en hausse. Commerzbank, comme bon nombre de financières dérapait.

Par ailleurs, Renault était en forte baisse. Le numéro deux du groupe, Carlos Tavares, espère un geste des pouvoirs publics pour soutenir les ventes de voitures en France et en Europe, alors que le début d’année est ” particulièrement inquiétant “.

Sur la Bourse de Madrid, Inditex, le propriétaire de Zara entre autre, était en forte progression de plus de 10% après avoir présenté des résultats nettement supérieurs aux attentes des analystes.

Bruxelles

A Bruxelles, KBC était en tête du Bel 20, suivi de près par ABInbev. Les valeurs défensives étaient pour la plupart plébiscitées par les investisseurs.

Les actions drapées de rouge étaient légion dans le Bel 20 à la clôture. Les valeurs les plus cycliques étaient particulièrement pénalisées à l’image de Bekaert ou de Nyrstar.

Etats-Unis

Wall Street a ouvert en baisse mercredi alors qu’en l’absence d’actualité économique aux Etats-Unis, les investisseurs portaient à nouveau leur attention sur la zone euro, redoutant une contagion à un nouveau pays, Chypre.

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