Le journal des marchés du 13 juillet

Les Bourses européennes se sont montré hésitantes tout au long de la séance, partagées entre la révision négative par l’agence de notation Moody’s de la note de l’Irlande, l’incertitude quant à la tenue d’un sommet européen de crise et la croissance plus importante que prévu de la Chine. La croissance du PIB (produit intérieur brut) chinois a atteint 9,5% au deuxième trimestre, un rythme plus important que prévu.

BOURSES EUROPEENNES

Du côté des actions, le titre ASML Holding a dérapé à la Bourse d’Amsterdam entrainant tout le secteur des semi-conducteurs dans son sillage, à l’image de STMicroelectronics. Le groupe a présenté des résultats trimestriels records mais s’est montré très prudent pour le trimestre à venir et a indiqué que sa marge brute devrait se tasser dans les mois qui viennent.

Par ailleurs, l’action Marks & Spencer a été boudée par les investisseurs après son point d’activité du premier trimestre 2011-12 d’où ressort une croissance de 3,2% de ses ventes. Le groupe a indiqué que les conditions de marché restaient difficiles, ce qui a quelque peu refroidi les investisseurs.

L’Oréal qui a également annoncé ses chiffres de ventes pour le trimestre écoulé, a clôturé en forte baisse, ses chiffres étant en dessous des attentes.

BRUXELLES HAUSSES

A Bruxelles, Umicore et Nyrstar se partageaient la tête des valeurs du Bel 20 ce mercredi. La croissance soutenue de la Chine a redonné de l’élan aux prix des métaux précieux.

BRUXELLES BAISSES

Au rang des actions en recul, AB Inbev était en queue de Bel 20. De manière générale, les valeurs défensives avaient moins de succès en Bourse ce mercredi.

Dexia a également terminé la séance en territoire négatif après avoir passé la majeur partie de la séance dans le vert.

MARCHES AMERICAINS

La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, encouragée par les chiffres de la croissance chinoise après trois jours de net repli, et par les quelques pistes évoquées par Ben Bernanke pour relancer l’économie.

MARCHES DES CHANGES

L’euro progressait toujours face au dollar mercredi, poursuivant un rebond amorcé la veille, mais les craintes de contagion de la crise des dettes au sein de la zone euro, notamment à l’Italie, persistaient alors qu’un éventuel deuxième plan d’aide à la Grèce reste au point mort.

Par ailleurs, l’incertitude continue de porter l’or aux nues. Le cours de l’once se rapproche doucement de son plus haut historique du mois d’avril.

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