Le journal des marchés du 18 juillet

Les Bourses européennes ont entamé la semaine sur une note pour le moins négative alors que la question du sauvetage de la Grèce reste pendante. Les conclusions des “stress tests” bancaires de vendredi n’ont pas atténué les inquiétudes des investisseurs sur les difficultés persistances de la zone euro. Preuve des tensions sur les marchés : les taux longs de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne sont montés en flèche ce lundi, enregistrant de nouveaux records depuis la création de la zone euro.

BOURSES EUROPEENNES

Du côté des actions, le secteur bancaire est à nouveau mis à mal, alors que des voix s’élèvent pour critiquer les stress test, jugeant que de nombreuses banques devraient pour des raisons de sécurité augmenter leur capital. Société Générale fait partie de ces banques pointées du doigt pour leurs besoins “probables” en capitaux. Société Générale et Barclays étaient en recul.

Par ailleurs, le secteur automobile était en retrait ce lundi après les mauvais chiffres d’immatriculation européen pour le mois de juin. Renault était en net recul.

On relèvera également un début de semaine difficile pour Holcim qui a indiqué souffrir de la pression de la concurrence et de l’augmentation du prix des matières premières en devises locales.

BRUXELLES HAUSSES

A Bruxelles, les valeurs défensives étaient à nouveau plébiscitées comme chaque fois que les marchés d’actions semblent en proie à la panique. Colruyt limitait la casse en tête de Bel 20.

Hors indice, Pinguin Lutosa était en hausse dans de maigres volumes.

BRUXELLES BAISSES

Au rang des actions en recul, les valeurs financières belges suivaient la tendance européenne et perdaient des points. En queue de Bel 20, Dexia, Ageas et KBC se tenaient la main.

Hors indice, Exmar trébuchait à quelques jours de la présentation de ses résultats, alors que le groupe va échanger différents navires avec BW Gas. De quoi permettre à Exmar de se renforcer dans les navires de “taille moyenne”.

MARCHES AMERICAINS

La Bourse de New York a ouvert en baisse lundi, les investisseurs se montrant de plus en plus anxieux face à l’absence d’avancée sur les questions de dette publique, aussi bien aux Etats-Unis qu’en zone euro.

MARCHES DES CHANGES

L’or et le franc suisse restent à des sommets historiques alors que l’incertitude, quant à une solution pour la crise des emprunts souverains en Europe et le plafond de la dette américaine, plombait à nouveau le moral des marchés financiers.

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