Le point Bourse du 13 décembre, à la mi-journée

Les places boursières européennes évoluaient sans tendance toujours inquiètes de la réaction des agences de notation après le sommet européen de la semaine dernière. Le rebond de la confiance des investisseurs allemands et le placement obligataire supérieur aux objectifs de l’Espagne ne suffisaient pas à réellement enthousiasmer les investisseurs.

Le CAC40 était quelque peu à la traîne en raison du repli des valeurs bancaires et de la chute de plus de 3% d’EDF dans le sillage de mauvaises nouvelles dans le secteur.

E.ON

Ces mauvaises nouvelles étaient surtout imputable à E.ON. L’électricien allemand a indiqué que son ebitda atteindra de 9,1 à 9,3 milliards EUR cette année contre une précédente estimation de jusqu’à 9,8 milliards EUR. Par contre ses dépréciations seront très légèrement inférieurs à ses précédentes prévisions.

WHITBREAD

A Londres, le groupe Whtibread chutait à la mi-séance à la suite de l’annonce d’un ralentissement sensible de sa croissance. L’exploitant des chaînes Costa Coffee et Premier Inn a indiqué que ses ventes ont progressé de 2,4% au trimestre écoulé contre une hausse de 3,3% au cours du semestre précédent.

TELENET – DEXIA

A Bruxelles, la plupart des valeurs étaient bien orientée ce midi avec seulement deux valeurs en très légère baisse. En tête des hausses, on retrouvait Telenet et Dexia qui devançait de très peu les valeurs cycliques comme Nyrstar ou Solvay.

ABLYNX

Hors de l’indice, Ablynx progressait de deux bonnes nouvelles. La société biotechnologique a annoncé que le candidat-médicament ALX-0761 développé en partenariat avec Merck Serono pour le traitement des maladies auto-immunes avait été avancé au stade de développement pré-clinique. Ablynx a également lancé les études cliniques de phase 1 pour le programme ALX-0171 contre le virus respiratoire syncytal.

RECTICEL

Recticel progressait après avoir annoncé la conclusion d’un nouveau crédit multidevises de 175 millions EUR et d’une durée de 5 ans avec ses banques. Cela permet au spécialiste de la mousse de polyuréthane de solidifier ses financements en allongeant notamment leur durée moyenne.

Les Bourses américaines ont chuté déprimées par la succession d’annonces des agences de notation. Moody’s a menacé d’abaisser les notes des pays de la zone euro. Fitch a émis des prévisions économiques guère optimistes. Et Standard&Poor’s a estimé qu’un nouveau choc financier serait peut-être nécessaire pour faire avancer la situation. Par ailleurs, le profit warning d’Intel consécutif à une pénurie de disques dures a pesé sur les valeurs technologiques.

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