Les holdings familiaux ont souffert de la crise

La crise bancaire et la forte baisse d’actions comme Fortis et KBC ont plombé les résultats d’une série de holdings familiaux, écrit mardi De Tijd, sur base des rapports annuels déposés à la Banque nationale de Belgique.

Le holding De Eik de la famille Van Waeyenberge a clôturé l’année comptable 2008 avec une perte de 206 millions d’euros. La famille Van Waeyenberge fait partie du syndicat d’actionnaires familiaux du Groupe KBC et était un important actionnaire de Fortis. De Eik a dû enregistrer pour l’année dernière des réductions de valeur de 230 millions d’euros pour ses participations dans le secteur financier et d’autres participations.

La société d’investissement Diepensteyn de la famille de Brasseurs Toye-Van Roy (Palm) a enregistré l’année dernière une perte de 112 millions d’euros après des réductions de valeur de 94 millions d’euros dans son portefeuille d’investissements. Diepensteyn était également très engagé dans Fortis. Le choc n’a pas abattu les deux holdings grâce à leurs importants fonds propres. “Il n’y a plus de crème fraîche sur la tarte mais la tarte est toujours là”, souligne Piet Van Waeyenberge (De Eik).

Jan Toye (Diepensteyn) reconnaît que les capacités d’investissements du holding familial ont temporairement disparu en raison de la débâcle bancaire.

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