Opel Anvers : un conflit entre direction et syndicats porté devant le tribunal

Le conflit entre les syndicats et la direction d’Opel Anvers a été porté, mercredi, devant le tribunal du travail d’Anvers. Les syndicats accusent la direction de rupture de contrat car elle avait pris un engagement, voici 3 ans, pour fabriquer deux modèles de SUV dans l’usine anversoise. Cette production n’a jamais eu lieu.

“Cela se trouve pourtant contenu dans un accord européen qui a été conclu en Allemagne à Rüsselsheim et qui aurait dû garantir l’avenir de l’usine Opel d’Anvers avec la production annuelle de 120.000 voitures”, a plaidé Me Mergits au nom de Rudi Kennes (FGTB) et Luc Van Grinsven (CSC). “Toutes les autres conditions comme les économies et les licenciements qui se trouvent dans l’accord ont été appliquées par le personnel. Mais, la promesse de l’arrivée de SUV à Anvers ne s’est jamais concrétisée”. “Nous demandons au tribunal d’obliger General Motors à conclure un accord collectif et à payer un dédommagement de remplacement pour rupture de contrat”, a ajouté l’avocat. Me Slootmans a pour sa part contesté la faute de GM Belgium. “La direction ne peut pas signer de CCT qui garantit la production de SUV, simplement, parce qu’elle n’a pas le droit de décision qui revient à Opel-Vauxhall”. L’avocat a estimé que la requête était infondée. “L’accord a été signé par la direction européenne et pas par la branche belge de GM”. Jugement le 15 septembre.

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