Point Bourse de la mi-journée

Les Bourses européennes faisaient du sur place à la mi-séance. Les opérateurs faisaient montre d’un optimisme prudent à la veille de la saison des résultats d’entreprises pour le second trimestre. Au rayon des indicateurs économiques, la production industrielle britannique pour le mois de mai s’est affaiblie contrairement aux prévisions.

Du côté des actions, Air France KLM évoluait à la baisse à l’annonce de statistiques décevantes pour le mois de juin. Son trafic s’est réduit de 6,4% et son taux de remplissage des appareils était en déclin de 1,1%.

Par ailleurs, l’action de PSA Peugeot Citroën évoluait tantôt à la baisse, tantôt à la hausse, suite à la publication de ses ventes pour le premier semestre. Ses ventes mondiales ont diminué de 14% sur cette période, mais le groupe a constaté une certaine stabilité de ses parts de marché en Europe qui se sont même légèrement améliorées par rapport au semestre précédent.

A Bruxelles, la plupart des valeurs étaient dans le vert. En l’absence de nouvelles, les opérateurs semblent procéder à une rotation de leurs investissements, repêchant les valeurs cycliques telles que Umicore.

C’est aussi le cas pour KBC, grand perdant d’hier, mais qui prend la tête du Bel20 ce matin. Le groupe avait été victime hier d’incertitudes sur le plan juridique.

A l’inverse, les valeurs défensives telles que Mobistar ou Colruyt étaient délaissées par les investisseurs.

Ce fût les valeurs défensives également, notamment dans les secteurs pharmaceutiques et de la consommation courante, qui ont soutenu les valeurs américaines hier et compensé le repli de groupes liés aux matières premières telles Alcoa et ExxonMobil. L’indicateur ISM mesurant le niveau d’activités dans le domaine des services affichait aussi une valeur supérieure aux prévisions.

Sur le marché des matières premières, le prix du baril de pétrole accentuait son récent repli dans un contexte d’incertitude concernant le vigueur d’une éventuelle reprise de la demande. Le baril s’échangeait autour de 64 USD le baril, bien en deçà de son pic de huit mois, soit 73 USD, atteint la semaine dernière.

Cédric Boitte

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content