Les marchés européens reculaient en début de séance, l’annonce d’un accord sur le budget et le plafond de la dette aux États-Unis ayant déjà été largement anticipée par les investisseurs.
À noter de plus que le compromis entre démocrates et républicains n’est que temporaire, un accord sur le fond devant être trouvé pour le début de l’année prochaine.
Europe : KPN – Nestlé
Sur les marchés d’actions, KPN chutait à Amsterdam à la suite du retrait de son offre de rachat par America Movil qui souhaitait reprendre l’entièreté de l’opérateur néerlandais au prix de 2,40 euros par action.
À Zurich, Nestlé progressait malgré des chiffres de vente décevant, sa croissance organique ayant baissé à 4,4% contre un consensus de 4,5%. Cette déception était toutefois déjà largement attendue par les marchés après les avertissements d’Unilever et Danone. Le premier groupe alimentaire mondial s’est de plus montré confiant pour le quatrième trimestre.
Europe : SAB Miller – Remy Cointreau
À Londres, SAB Miller profitait de chiffres de vente meilleurs que prévu. Les volumes de bière écoulés par le deuxième brasseur mondial ont augmenté de 3% au trimestre écoulé grâce à l’amélioration constatée en Europe et en Amérique du Nord.
Les chiffres de vente de Diageo ont par contre déçu. Le co-leader mondial de spiritueux a vu sa croissance ralentir à 3% entre juillet et septembre à cause des pays émergents. Les analystes tablaient sur 4%.
Bruxelles : AB InBev – GDF Suez
Au sein du Bel 20, AB InBev profitait des chiffres meilleurs que prévu de son principal concurrent au niveau mondial, à savoir SAB Miller.
GDF Suez était par contre affecté par une note des analystes d’UBS qui craignent une réduction du dividende dès l’année prochaine.
Bruxelles : Bekaert – Nyrstar
Bekaert connaissait aussi une séance difficile, sans nouvelle particulière toutefois.
Hors indice, Nyrstar reculait après que les analystes de HSBC ont abaissé leur conseil à sous-pondérer, équivalent de vendre.
États-Unis : tendance
Les marchés américains ont clôturé en hausse ce mercredi alors que se dessinait le compromis évitant une faillite des États-Unis dans les prochains jours.
Cédric Boitte
