Sony et Panasonic : la tête (presque) hors de l’eau

Les géants de l’électronique japonais Sony et Panasonic ont presque sorti la tête de l’eau au cours de leur année budgétaire 2009-2010, endiguant les effets désastreux de la débâcle mondiale par de sévères mesures d’économies, mais leurs ventes ont continué de refluer.

Le fleuron nippon du secteur, Sony, a fait état jeudi d’une perte nette annuelle réduite à 41 milliards de yens (312 millions d’euros), nettement inférieure à celle qu’il redoutait initialement. Sony a finalement bouclé l’année 2009-2010 fin mars dernier sur un bénéfice d’exploitation alors qu’auparavant il pensait afficher une perte opérationnelle. Le groupe a taillé dans le vif, fermant des usines, cédant des activités jugées non stratégiques, remodelant son organigramme, groupant ses commandes, réduisant son éventail de fournisseurs et se séparant de quelque 20.000 salariés dans le monde. Le chiffre d’affaires annuel du groupe, qui dépend à 80% des ventes à l’étranger, s’est encore effrité de 7% sur un an à 7.214 milliards de yens (55 milliards d’euros). Son éternel rival Panasonic a pour sa part essuyé une perte nette annuelle de 103,5 milliards de yens (788 millions d’euros), tout en ayant réussi à dégager des bénéfices doublés sur le plan opérationnel.

Panasonic, dont plus de la moitié des ventes sont concentrées au Japon, a cependant affiché un chiffre d’affaires en baisse de 4,5% sur un an, à 7.418 milliards de yens (56,5 milliards d’euros). Selon Sony et Panasonic, le redémarrage des ventes débute à présent, grâce aux clients chinois notamment.

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