Zetes se maintient grâce à sa “people ID” et ses revenus récurrents

Le groupe Zetes, numéro un européen dans la reconnaissance automatisée des personnes et des biens, a réussi à résister à un semestre difficile grâce au développement de sa branche “people ID” et grâce à son “recuring business”.

Alors que les revenus liés à ses activités de reconnaissance de biens ont diminué de 17,9% par rapport à 2008, ses activités dans le secteur de la “people ID ” (identification des personnes) sont eux en évolution de 23,5%. Il est cependant à noter qu’en volumes, le secteur de l’identification des biens représente 65 millions d’euros contre 18,8 millions d’euros pour l’identification des personnes.

“La comparaison est difficile car le premier semestre de 2008 a été extraordinaire en matière d’investissements. Avec la crise, nos clients investissent moins dans le hardware ce qui explique en grande partie le recul de 18% des ventes. Par contre nos activités de services et de software se portent bien “, nuance Pierre Lambert CFO de Zetes.

“Nos contrats suivent les projets de part en part et génèrent donc
du ” recurring business “. Pour le moment, nos clients optent plus
facilement pour des petits investissements portant sur le software dont le return sur investissement est rapide. Ces deux éléments nous permettent de générer des revenus et ce même en cette période de vache maigre”, ajoute-t-il.

Même si le résultat net courant est en diminution de 14,9% par rapport à juin 2008, “le résultat net du groupe au premier semestre s’établit à 3 millions d’euros, soit la moitié du résultat de l’année 2008, ce qui constitue une bonne performance eu égard aux circonstances économiques exceptionnellement difficiles de ce premier semestre 2009”, insiste Alain Wiertz CEO de Zetes

Cependant, il est à noter que l’EBIDTA du premier semestre 2009 est en diminution par rapport à 2008 et ce, qu’on le compare avec le premier semestre 2008 (-10,9%) ou le second semestre (-2,7%). Des chiffres que le management de la société tient évidemment à mettre en perspective.

“Il est important de souligner que la diminution de 11% des revenus s’est accompagnée d’une diminution de 11% de l’EBITDA. Il n’y a donc pas d’effets de levier en terme de profitabilité”, souligne le CFO.

Le résultat net par action diminue de 15,2% par rapport à juin 2008 et se chiffre à 0,56 euro par action.

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