L’Horeca en veut toujours à la caisse électronique

Depuis début décembre, les entreprises du secteur horeca peuvent s’enregistrer en tant qu’utilisateur bénévole de la caisse électronique (“black box”) auprès du SPF Finances, mais seulement 20 établissements l’ont déjà fait, si on en croit le Syndicat neutre des indépendants.

Pour lui, comme pour Horeca Vlaanderen et la Belgian Restaurant Association (lancée en novembre dernier, elle regroupe déjà plus de 150 restaurants), la baisse des coûts salariaux pour cinq travailleurs fixes et pour le travail occasionnel accordée en contrepartie de l’introduction de cette caisse enregistreuse n’est pas suffisante. Pour diminuer les désagréments causés par la caisse électronique, le SNI, tout comme Horeca Vlaanderen et la BRA, plaide pour une baisse de la TVA à 6% sur l’alimentation et les boissons. Il propose, plus largement, une réduction générale des charges salariales pour ce secteur porteur d’emplois. Le SNI plaide également pour une déductibilité fiscale, pour chaque citoyen, au niveau de l’impôt des personnes physiques, jusqu’à 400 euros pour les dépenses dans les restaurants et les cafés servant de la petite restauration (la BRA souhaite un plafond de 100 € par mois). Il souhaite également que soit augmentée la déductibilité fiscale des frais professionnels dans les restaurants de 69 à 100%. La BRA rappelle que 80% des dépenses dans les restaurants sont réinjectées dans l’économie sous forme de salaires et de cotisations sociales. La BRA regroupe des restaurateurs qui adhère à une charte de qualité, prônant notamment l’utilisation et la transformation de produits frais et locaux. (Belga)

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