L’incapacité de travail n’est pas un must

L’Etat a déboursé 5 milliards d’euros l’an dernier – un record – pour payer les allocations des personnes en incapacité de travail ou en invalidité dont le nombre a augmenté de 74% en dix ans chez les plus de 45 ans.

Il serait toutefois faux de penser que l’incapacité de travail est une solution avantageuse à laquelle feraient appel les employés quelque peu “fatigués” par leur travail. Un employé malade a plus de devoirs que de droits. Parmi les premiers, les plus importants sont de prévenir immédiatement employeur et mutuelle. De même, il est interdit de tromper l’employeur et de ralentir le processus de guérison et il est obligatoire de se soumettre aux visites du médecin-contrôle. Ce dernier ne peut obliger un patient à reprendre le travail. Il informe, par contre, employeur, mutuelle, voire société d’assurance. Ne pas respecter ces devoirs entraînerait une perte, ponctuelle voire permanente, des droits, dont celui de recevoir une allocation d’incapacité. Celle-ci représente une perte de revenus substantielle après le deuxième mois d’incapacité. Lors de la première année, la mutuelle paiera 60% du salaire brut de l’employé, avec un plafond à 78,96 euros par jour (sauf le dimanche). Dès la deuxième année, cette allocation sera plafonnée à 85,54 euros par jour pour une personne avec charge de famille, 72,38 euros pour les isolés et 52,64 euros pour les cohabitants. Au niveau de la pension légale, les périodes d’incapacité sont considérées comme des périodes de travail effectif. (Belga)

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