La Belgique, une petite économie très ouverte

Notre pays peut se targuer de faire partie du Top4 du classement des économies les plus ouvertes.

Chaque année, Ernst & Young – un prestataire mondial de services fiscaux – publie son “indice de la globalisation”. Cet indice mesure l’ouverture des soixante plus grandes économies au monde à l’aide de cinq critères : ouverture de commerce, mouvements de capitaux, technologie, travailleurs étrangers et intégration culturelle. La Belgique s’y distingue tout particulièrement en se hissant de la 6e à la 4e place du classement des économies les plus ouvertes. Le Top4 est constitué de Hong Kong, l’Irlande, Singapour et la Belgique. L’indice démontre également que les plus grandes économies – après un plancher en 2009 – continuent à se globaliser. En revanche, une enquête mondiale menée auprès de plus de 1000 dirigeants d’entreprises révèle que plus de 50% d’entre eux craignent que l’économie replonge en récession fin 2012. Pour une petite économie ouverte comme la nôtre, c’est une mauvaise nouvelle, car elle dépend énormément d’évolutions macroéconomiques sur lesquelles elle n’a guère d’emprise. L’étude d’Ernst & Young prévoit également un important réaménagement des relations économiques mondiales. Les économies émergentes comme la Chine, l’Inde et le Brésil tentent de réduire leur dépendance aux marchés traditionnels – dont fait partie la Belgique – en consacrant davantage d’attention à la demande intérieure. On notera enfin que 45% des répondants sont convaincus que la Chine connaîtra un dramatique repli économique au cours des cinq prochaines années.

Johan Steenackers

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