La confiance, cet indicateur très relatif

L’Union des classes moyennes a réagi favorablement aux différentes décisions en faveur des PME prises par le gouvernement fédéral au cours de son ajustement budgétaire. L’UCM estime certes que le plan est modeste mais insiste surtout sur les bonnes orientations qui ont été actées par le gouvernement (réduction des charges pour les 4è et 5è embauche, déduction fiscale¿).

L’effet de ces mesures pourrait avoir une influence sur le prochain baromètre des PME que l’UCM publiera au début de l’année prochaine. Il y a quelques jours, le premier baromètre trimestriel de conjoncture a fait ressortir une confiance quelque peu mitigée des patrons d’entreprise interrogés: l’indice indique un niveau de 97,8. Cette évolution globalement négative est une moyenne des résultats obtenus par les dix composantes du baromètre. Seules trois d’entre elles (prévisions de rentabilité, d’activité et de situation générale) dépassent la barre de 100. Pour expliquer le niveau relativement faible de l’indice, l’UCM pointait l’appréciation des patrons quant au fonctionnement général de l’économie (88,5). Les personnes sondées considèrent que la concurrence est de plus en plus forte, le coût du travail et la pression fiscale toujours trop élevées. Mais, les patrons demeuraient optimistes quant à la tenue de leurs affaires pour les trois derniers mois de l’année (102,4). Des événements extérieurs peuvent affecter la marche de leurs affaires et influencer cette confiance très relative qui est apparue ces dernières semaines du côté du patronat. Pour l’UCM, les chefs d’entreprise “restent plongés dans la crise. Le plan de relance est peu de chose au regard des difficultés qu’ils vivent”. (Belga)

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