Le Belge a un appartement dans le ventre

On dit souvent que le Belge a une brique dans le ventre. Le succès du salon Batibouw mais aussi des différentes manifestations tournant autour de l’immobilier le prouvent à suffisance. Si le Belge aime être propriétaire de son bien – 75% des Belges le sont -, il aime aussi investir dans l’immobilier.

En ces temps de crise et de taux d’intérêt bas, le secteur apparaît comme un investissement intéressant. Même si d’aucuns affirment que le marché belge est surestimé, s’attendant à une prochaine correction pouvant aller jusque 15%, il demeure bien orienté. Le nombre de permis de bâtir octroyé pour de l’immobilier résidentiel n’est pas encore revenu à son niveau d’avant crise : 46.831 permis ont été octroyés pour des logements contre 44.258 en 2011 et¿ 52.651 avant la crise. La maison n’est pas le bien le plus souvent recherché. Les appartements constituent le plus gros du marché de la construction. Pour les quatre premiers mois de cette année, les statistiques du SPF Economie font ressortir que 56% des permis de bâtir octroyés l’ont été pour la construction d’appartements. Sur les 16.373 permis délivrés, 9.233 concernaient des appartements, 7.140 des maisons. Ce taux se maintient assez bien d’une année à l’autre. En 2011 et 2012, les appartements représentaient 53% du marché. Au niveau des bâtiments non résidentiels, le secteur de l’agriculture-élevage-artisanat est généralement celui qui reçoit le plus grand nombre de permis : un chiffre qui tourne bon an, mal an, autour de 30% des permis octroyés dans le non-résidentiel. (Belga)

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