Le Belge épargne environ 72 euros chaque mois par enfant

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Une enquête réalisée par le révèle le bureau d’études indépendant iVox pour la banque Keytrade révèle que le Belge épargne environ 72 euros par enfant chaque mois, via l’épargne ou l’investissement.

Ainsi, 9 Belges sur 10 désirent donner un coup de pouce financier à leurs enfants lors de leur passage à l’âge adulte, un tiers des belges affirme même que le soutien financier des enfants est une “priorité absolue”.

Les parents qui n’utilisent que l’épargne pour assurer l’avenir financier de leur enfant mettent environ 66 euros mensuellement sur un compte épargne (donc avec une garantie de capital). 7% des répondants déclarent n’avoir recours qu’à l’investissement pour assurer l’avenir financier de leurs enfants. Ces parents investissent par mois environ 40 euros (sans garantie de capital). Ceux qui combinent épargne et investissement (13% des répondants) mettent une moyenne de 106 euros de côté.

70% des Belges pensent que les générations futures auront moins de facilité à s’en sortir financièrement que les précédentes. Un coup de pouce financier de la part des parents est donc particulièrement bien accueilli.

Les hommes épargnent des sommes significativement plus élevées que les femmes avec une moyenne de 72,9 euros contre 58 euros. Une partie importante de la population belge (environ 20,2%) avoue ne pas réussir à épargner. Ce pourcentage est plus élevé en Wallonie (27,2%) qu’en Flandre (15,5%). 24,8 % des femmes affirment également plus souvent ne pas être capables d’épargner, pour seulement 15,6% des hommes.

En toute logique des choses, le montant épargné par enfant augmente considérablement au fur et à mesure que les revenus augmentent. Les foyers avec un revenu net total de moins de 2500 euros épargnent environ 48,5 euros par enfant. Avec un revenu de 2500 à 4000 euros, ce montant s’élève alors à 64 euros. Dans les familles au revenu de plus de 4000 euros, le montant par enfant monte jusqu’à 78,8 euros.

Des objectifs d’épargne réalistes?

65,7% des parents qui désirent aider financièrement leurs enfants commencent avant ou au moment de la naissance. Au total, 1/5 des Belges espèrent pouvoir offrir une somme de 10.000 euros à chacun de leurs enfants. Un quart des répondants a en tête un montant situé entre 10.000 euros et 25.000 euros. Un tiers n’a pas de montant particulier en tête.

Ce sont des objectifs très ambitieux, 2 personnes sur 3 sont confiantes d’atteindre leurs buts d’épargne qui pour la plupart des gens sont hors de portée, surtout si on garde les taux d’intérêts actuels – historiquement bas – à l’esprit. Ceux qui veulent donner un coup de pouce financier à leur enfant l’envisagent par définition sur le long terme. S’ils veulent augmenter les chances d’atteindre leurs objectifs, ils peuvent se tourner vers des produits d’investissement qui offrent plus de perspectives sur le long terme,” explique Olivier Debehogne, Sales & Marketing Director de Keytrade Bank.

Les très grandes sommes appartiennent au passé

Ce soutien financier des parents semble toutefois beaucoup moins élevé que celui reçu par les générations précédentes. Les très grandes sommes appartiennent au passé. Bien que 18,7 % des Belges aient reçu un montant de plus de 50.000 euros, 7% d’entre eux seulement envisagent de donner ce même montant à ses propres enfants.

Cette différence est peut-être due à l’augmentation de la valeur des terrains ou des maisons que les baby-boomers ont reçu en cadeau,” explique Olivier Debehogne. “En tout cas, il est très clair que le temps où les gens recevaient des grands montants au début de leur vie d’adulte est derrière nous.

De plus en plus d’épargnants partent à la recherche d’investissements complémentaires au-delà de leur carnet d’épargne. A l’heure actuelle, ce sont surtout les fonds qui sont populaires, car ils constituent une sorte de passerelle entre l’épargne et l’investissement actif dans des actions.

L’étude dévoile aussi des différences marquées entre les raisons pour lesquelles les Belges épargnent pour leurs enfants. Les Flamands, comme le veut la tradition, ont toujours une brique dans le ventre. Plus de la moitié d’entre eux (52,2%) souhaitent ainsi aider leurs enfants à accéder à la propriété immobilière contre 36,5% des Wallons.

Ces derniers veulent plutôt armer leurs enfants afin qu’ils puissent améliorer leur propre futur, et épargnent ainsi davantage pour les études (38,8 %). Trois fois plus de Wallons (10,2%) que de Flamands (3,5 %) se préparent financièrement à intervenir quand leur enfant voudra ouvrir sa propre affaire.

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