Le chèque-repas électronique mieux accepté

Depuis deux ans, de nombreuses entreprises ont opté pour le chèque-repas électronique. Pour nombre de travailleurs, ce changement a introduit des changements de comportements. La sandwicherie ou le boucher du coin ne l’acceptaient pas. Il était aussi difficile de connaître le montant encore disponible sur la carte.

Les choses évoluent toutefois. Il est vrai que près d’un tiers des chèques-repas sont à présent distribués sous format électronique. Selon une enquête réalisée auprès des membres de Comeos, le chèque-repas électronique gagne du terrain. Dans les supermarchés, un quart des paiements effectués avec des chèques-repas se font à présent par voie électronique; dans les chaînes de restaurants, cette part atteint environ 15%, soit un gain de 3% depuis le début de l’année. Pour toutes les parties concernées, le chèque électronique est plus avantageux que la version papier : l’employeur est libéré de la charge administrative générée par la distribution des chèques papier au personnel; l’utilisateur ne risque plus de les oublier ou de les perdre et le commerçant ne doit plus procéder au comptage, à l’encodage, à la collecte et à l’envoi des chèques aux émetteurs, ce qui représente une réduction des formalités administratives. Pour Comeos, cependant, la coexistence actuelle des deux systèmes pénalise les commerçants qui doivent supporter la charge des deux systèmes. La fédération du secteur alimentaire plaide donc pour la suppression des chèques-papier et va même plus loin en demandant la suppression du système des chèques-repas. (Belga)

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