Le commerce de centre-ville se dégrade

Les cris d’alarme de nombreux petits commerçants se plaignant notamment de la concurrence qui leur est faite par les grandes enseignes installées en périphérie sont confirmés par les chiffres publiés hier par l’Association du mangement des centres-villes. Créée en 1997 pour refaire des villes des centres de vie, l’AMCV est l’initiatrice du concept de Gestion Centre-Ville en Belgique.

Depuis 2008, elle a aussi créé le concept d’Urban Lifestyle Point (ULP), une méthode qui entend appliquer aux centres-villes quelques recettes éprouvées de gestion privée des grands centres commerciaux afin de leur assurer un développement harmonieux. Toutefois, la dernière enquête publiée jeudi ne va pas dans ce sens. Les commerces en centre-ville souffrent. Selon l’AMCV, plusieurs constats s’imposent : la dégradation d’un centre-ville est directement en lien avec un développement commercial en périphérie. Or, cette dégradation s’accélère ces derniers temps, laissant un goût amer à de nombreux jeunes indépendants devant mettre rapidement la clé sous le paillasson. La désertification commerciale des centres-villes est en marche et prend des proportions importantes dans certaines localités. Ainsi, si Louvain-la-Neuve est le bon élève avec 2,7% seulement de cellules commerciales vides en 2013, Châtelet en compte plus de¿ 30%. Des communes généralement considérées comme fort commerciales n’échappent pas au phénomène. Ainsi, à côté de Waterloo avec un taux de cellules vides de 60,6%, on retrouve Braine-l’Alleud où ce taux est proche des 20%. Wavre reste une ville dynamique mais compte aussi 13% de cellules vides, une ville comme Dinant 26%… (Belga)

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