Le crédit-temps, une formule à revoir?

Depuis un an, les règles pour l’obtention d’un crédit-temps ont été revues. Malgré ces règles nouvelles, le nombre de crédit-temps n’a reculé que de 1,4% en un an, passant d’une moyenne de 51.464 travailleurs en 2012 à une moyenne de 50.778 depuis le début de l’année.

Les nouvelles règles imposent certaines obligations aux travailleurs qui veulent prendre un crédit-temps et donc obtenir une indemnisation de l’Onem. Ils doivent notamment travailler depuis au moins 5 ans dont 2 au service du même employeur. Le crédit-temps sans motif doit être pris pour une durée minimale de 3 mois, s’il s’agit d’un crédit-temps à temps plein ou partiel. Pour une réduction d’un cinquième du temps de travail, la période minimale est de 6 mois. Pour le Syndicat neutre des indépendants, on constate que ces règles ont eu peu d’impact. Selon les derniers chiffres de l’Onem, le nombre de travailleurs qui ont opté pour un crédit-temps au deuxième trimestre de cette année a même crû de 18,8% par rapport à la même période de 2012. Le SNI demande que le crédit-temps sans motif soit complètement supprimé. Jusqu’à présent, il y a eu en moyenne, en 2013, 34.061 dossiers de crédit-temps sans motif introduits, soit 67% de tous les dossiers. Le crédit-temps motivé (éducation d’un enfant de moins de 8 ans, délivrance de soins palliatifs, aide à un membre de la famille gravement malade¿) doit rester possible, selon le SNI. Le gouvernement pourrait faire une économie substantielle en interdisant les crédit-temps non motivés. La mesure coûte actuellement 1 milliard d’€. (Belga)

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