Le crowfunding n’est pas la panacée

Tout au long de cette semaine, le monde des innovateurs et autres porteurs de projets participe à la Global Entrepreneuship Week. Dans de nombreux pays, des initiatives sont prises afin de dynamiser l’esprit d’entreprendre. En Wallonie, par exemple, le plan Marshall 2.Vert met l’accent sur l’importance d’aider les porteurs de projets à réaliser leur rêve.

A l’heure où les banques se montrent parfois quelque peu frileuses à investir dans des projets, différentes autres voies de financement existent. C’est notamment le cas du crowfunding. Toutefois, celui-ci n’est pas la panacée. Différentes plateformes (MyMicroInvest, Look and Fin¿) ont vu le jour en Belgique. Leurs promoteurs estiment que, si 10% à peine des plus de 245 milliards qui dorment sur les comptes d’épargne étaient investis dans l’économie via le crowfunding, on pourrait créer 50.000 emplois. Si le crowfunding a le vent en poupe, il est utile de rappeler quelques précautions à prendre avant d’investir dans un projet présenté sur une de ces plateformes afin d’en évaluer correctement le risque. Il est important de connaître la structure, le mode de remboursement, les modalités de sortie du projet ou de s’assurer de la viabilité de la plateforme en s’informant via des sites spécialisés comme www.CrunchBase.com S’il est question d’actions ou de prêt, le gendarme du secteur financier, la FSMA, doit en être informé. Les projets sont analysés au cas par cas par cette dernière, la question de réglementations diverses se posant, notamment. (Belga)

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