Le prix de l’immobilier résidentiel belge est dans la moyenne

Les bureaux spécialisés, voire la Banque nationale, ont plus d’une fois estimé que le marché immobilier résidentiel belge était surévalué. D’aucuns affirment que les prix affichés sont jusqu’à 15% trop élevés.

Dans la deuxième édition de son rapport sur l’immobilier résidentiel en Europe, le consultant Deloitte affirme que le marché belge se trouve dans une fourchette moyenne. Reprenant 12 pays de l’Union et la Russie dans son panel, Deloitte constate que le marché belge est nettement moins cher que les marchés français, britannique et italien. Il est, par contre, plus élevé que les marchés néerlandais, danois, espagnol et des pays d’Europe de l’est (dont la Russie). Chez nous, un prix moyen de 2.000 €/m2 est demandé pour un nouveau logement, relativement identique à nos voisins du nord. D’une année à l’autre, ce prix moyen a augmenté de 3,1%. Une hausse limitée si on la compare à celle enregistrée en Grande-Bretagne (+13,5%) ou en Allemagne (+9,1%). La France – qui demeure le pays où les prix pratiqués sont les plus élevés – a enregistré une croissance limitée de 2,5%. Deloitte affirme, par ailleurs, que le développement de nouveaux logements dans notre pays a ralenti après la forte accélération enregistrée entre 2008 et 2011. “Il n’y a pas de surabondance d’offre”, précise-t-on chez Deloitte. L’indice de Deloitte se base sur une moyenne des prix unitaires du marché du logement dans les pays étudiés et analyse l’impact du développement de nouveaux logements, le total des dépenses de logement, le coefficient d’accessibilité à la propriété et la dette résidentielle par habitant. (Belga)

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