Le secteur de la construction a souffert en 2013

L’année passée, note la nouvelle étude ING sur l’évolution du marché belge du logement, le secteur de la construction a vu sa valeur ajoutée se contracter de 1,9%. La construction résidentielle s’est moins bien portée que le secteur dans son ensemble et les demandes individuelles pour des prêts à la construction sont en forte diminution.

Les permis de bâtir ont eu tendance à se redresser dans la seconde moitié de 2013, et ont progressé de 2,3 % sur l’année (+9 % pour les appartements, -5 % pour les maisons), “ce qui prouve que la présence d’investisseurs a soutenu la construction d’appartements là où le candidat constructeur attend des jours meilleurs.” Le marché du prêt hypothécaire à la construction s’en est fortement ressenti, avec des volumes prêtés inférieurs de 17 % aux niveaux d’avant-crise. C’est beaucoup moins que sur le marché résidentiel secondaire ou dans la rénovation: il y a eu en 2013, 2,5 prêts à la rénovation pour chaque prêt à la construction. À partir de cette analyse et sur base des projections du nombre de ménages, ING Belgique montre que des dynamiques de vieillissement différentes entre les régions impliquent des réalités très contrastées et requièrent donc des politiques régionales adaptées. En effet, d’ici 2020 la pression sera beaucoup plus faible en Wallonie qu’en Flandre. De plus, il ressort que, l’offre s’adaptant à la demande, aucune pression ne peut être mesurée sur les prix jusqu’à présent. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content