Le télé-travail est déductible… en partie

Le télé-travail a la cote auprès de nombreuses entreprises. Il donne droit à certains avantages fiscaux.

De plus en plus de personnes travaillent parfois chez elles ou utilisent un partie de leur habitation comme bureau. Dans ce cas, une partie des frais liés à celle-ci est déductible au titre de frais de bureau. Primes d’assurances, chauffage, électricité… entrent en ligne de compte et doivent être indiquées au prorata du temps passé à cette activité professionnelle et de la proportion de la maison utilisée à cette fin. Les parties communes (palier, couloir, cage d’escalier…) peuvent également être prises en compte si cette activité nécessite la visite de personnes extérieures. Pour les locataires, il faut que la bail précise que l’habitation puisse servir pour une occupation professionnelle. Pour les propriétaires, outre les frais susmentionnés, une partie du précompte immobilier, des taxes communales et provinciales, des intérêts de l’emprunt hypothécaire et l’amortissement des travaux effectués dans le bureau font l’objet d’une déductibilité. Il est encore possible d’amortir le bureau sur base du prix d’acquisition du bâtiment (TVA comprise). Droits d’enregistrement, frais de notaire… peuvent également être amortis en même temps que le bâtiment (sur une période de maximum 33 ans). Si le bien est la propriété du conjoint ou du cohabitant légal, il n’est pas question de reprendre des amortissements en frais professionnels. Il est, par contre, possible de lui payer un loyer et de le déduire. En ce qui concerne le matériel de bureau, les frais de téléphone et d’internet ainsi que d’entretien du bureau et du matériel, la déductibilité est totale. Pour les ordinateurs, logiciels, GSM et autre mobilier de bureau, il faut procéder à un amortissement au taux annuel de 33%. Un bien acquis en cours d’année peut être amorti sur l’ensemble de l’exercice. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content