Le télétravail ne peut se faire que sur base volontaire

Le Secrétaire d’Etat à la Fonction Publique Hendrik Bogaert et son collègue Servais Verherstraeten, de la Régie des Bâtiments, veulent donner la possibilité aux fonctionnaires fédéraux de pouvoir travailler à domicile 3 jours par semaine. De cette manière, ils souhaitent économiser des dizaines de millions d’euros en location et en aménagement des bureaux. Et si demain, votre patron avait la même idée? Seriez-vous obligés de rester chez vous pour travailler?

Le principe du télétravail n’est pas nouveau. Un certain nombre d’entreprises ont déjà adopté cette idée. Cela répond d’ailleurs pour une part à une demande des employés de ces entreprises. En travaillant chez eux, ils peuvent plus facilement combiner vie familiale et professionnelle. Et ils évitent les bouchons sur le trajet du bureau. Pour autant, un employeur ne peut pas obliger ses employés à travailler depuis leur domicile. Depuis 2006, le télétravail est régi par une convention collective de travail, qui en reprend les diverses contraintes. Cette convention stipule entre autres que le télétravail ne peut se faire que sur base volontaire, qu’un accord écrit doit être signé entre l’employé et l’employeur, que les heures de travail quotidien ne peuvent excéder celles prestées habituellement sur le lieu de travail et que le télétravailleur doit profiter de tous les droits et avantages ordinairement attribués au sein de l’entreprise. Enfin, l’employeur doit se soucier de fournir l’équipement adéquat à son employé. Le télétravail a également des conséquences sur le contrôle de l’employé. Les prestations de ce dernier sont généralement jugées plus sévèrement. (Belga)

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