Les commerçants attendent le billet de 10 ¤

L’an dernier, plus de 39.000 faux billets ont été interceptés dans notre pays, soit une augmentation de l’ordre de¿ 75% par rapport à 2012. Il s’agissait principalement de coupures de vingt et cinquante euros. La fausse monnaie est la plupart du temps échangée auprès de commerçants qui se trouvent en première ligne.

Les faussaires regorgent d’inventivité. Surtout, ils se montrent de plus en plus professionnels, leurs faux étant difficiles à repérer. Le Syndical neutre des indépendants rappelle que le meilleur moyen d’éviter d’être trompé reste le détecteur infrarouge mais aussi la méthode du regarder-toucher-incliner qui permet de sentir l’impression en relief du billet, vérifier si le filigrane est bien visible et si l’hologramme change de couleur. Pour le SNI, la présentation par la Banque centrale européenne d’un billet de 10€ amélioré est une bonne chose. Cela devrait compliquer la tâche des faussaires, même si la vigilance restera la meilleure arme contre la fausse monnaie. Pour ce qui concerne les grosses coupures, le droit belge oblige le commerçant à accepter le paiement en espèces. Toutefois, ce principe contient une exception : si les grosses coupures proposées au paiement représentent plus de 50% du montant à payer, le commerçant peut les refuser. (Belga)

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