Les limites des dépenses électorales

Ce mardi, les partis politiques sont entrés en période de prudence. Dorénavant, chaque euro dépensé pour la campagne électorale doit être comptabilisé. Une commission parlementaire vérifiera la comptabilité de ces dépenses après le scrutin du 25 mai prochain.

Dans le dernier bulletin du Crisp, Jean Faniel, consacre un article au “Financement de la vie politique”. Les partis politiques peuvent ainsi dépenser un million d’euros chacun pour leur propagande, un chiffre revu à la baisse si le parti ne participe qu à l’un ou l’autre des trois scrutins. Quant aux candidats, leurs dépenses sont aussi limitées. Un candidat député, fédéral ou régional, peut dépenser 5.000 euros s’il est effectif ou premier suppléant ; 2.500 euros, s’il est suppléant ; 8.700 euros (majorés de 0,035 euro par électeur inscrit) sont disponibles pour d’autres candidats (notamment les premiers de la liste qui correspondent au nombre d’élus sortants). Pour l’élection européenne, les montants sont portés à 10.000 euros pour un effectif et un premier suppléant, à 5.000 euros pour les autres suppléants et 8.700 euros (majorés de 0,0175 euro par vote exprimé précédemment) pour un candidat désigné par son parti et quelques premiers de liste représentant le nombre d’élus sortant du parti. (Belga)

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