Mieux entourer les starters

Si le taux de création d’activité wallon et bruxellois est en constante amélioration, le taux de survie des entreprises reste problématique: 64,7% des entreprises wallonnes sont encore actives après cinq ans, 67,5% à Bruxelles, mais 71,3% en Flandre. Afin de comprendre les maux qui toucheraient les starters, l’UCM en a suivi plus de 600 et a retenu cinq éléments déterminants pour leur avenir.

Principal élément : les connaissances en gestion sont insuffisantes (44 % des starters déclarent ne pas avoir suivi de formation spécifique). Outre des cours de gestion intégrés dans l’enseignement, l’UCM propose qu’un bilan des compétences soit effectué lors de l’inscription à la Banque-carrefour des entreprises. De même, dit l’organisation représentante des PME, l’accompagnement doit devenir un réflexe. Il doit être renforcé en termes de durée et devrait être obligatoire dans le cas de recours à certaines aides. Poursuivant son analyse, l’UCM constate que 27% seulement des sollicitent une aide publique, alors qu’ils sont bien plus nombreux à y avoir droit. Il faudrait généraliser le point de contact unique, où les entrepreneurs peuvent obtenir en une fois toute l’information relative aux divers incitants. Autre handicap : le financement. L’UCM demande aux Régions, qui vont hériter de la totalité de cette compétence, d’optimaliser les outils publics et de diversifier les sources de financement en encourageant les prêts de proximité. Enfin, les starters se plaignent du coût du travail qui les freine dans l’engagement de salariés. Il est donc nécessaire, maintient l’UCM malgré les efforts entrepris en ce sens, de diminuer encore les charges sociales et fiscales sur les premières embauches. (Belga)

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