Pour l’UCM, il ne faut pas supprimer les titres-repas

La proposition du sénateur Rik Daems visant à supprimer les titres-repas et les éco-chèques pour les remplacer par une rémunération nette ne fait pas l’unanimité. Les émetteurs préviennent de leur intention d’attaquer l’Etat s’il devait en être ainsi.

Les syndicats ne voient pas non plus cette solution d’un bon oeil alors que l’Union des classes moyennes s’y oppose. L’organe de défense des indépendants et classes moyennes rappelle que le système est devenu une soupape à un coût du travail délirant et permet aux employeurs de fidéliser et de motiver leur personnel en versant une partie de la rémunération hors charges sociales et impôts. Pour l’organisation, avec la proposition du sénateur Open-VLD, les risques de voir cet avantage extralégal généralisé ou un jour soumis à cotisations et impôts sont trop importants. De plus, l’impact sur la consommation ne serait pas nul. L’organe de défense des indépendants et classes moyennes rappelle que le système est devenu une soupape à un coût du travail délirant et permet aux employeurs de fidéliser et de motiver leur personnel en versant une partie de la rémunération hors charges sociales et impôts. Une ligne “hors taxes et impôts” dans la fiche de salaire pourrait remplir la même fonction. Toutefois, cela présente deux dangers majeurs. Le premier est qu’un gouvernement en mal d’argent ne décide de taxer ces montants. L’autre risque est de subir une pression syndicale visant à généraliser l’avantage. Pour l’UCM, chaque employeur doit garder le choix d’accorder ou non ce supplément hors charges à ses salariés. (Belga)

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