Quelles solutions pour supporter le coût du vieillissement ?

Le coût du vieillissement de la population devrait représenter 29% du PIB à l’horizon 2030, si on en croit les dernières prévisions du Comité d’étude sur le vieillissement. Mais, à l’heure actuelle, aucune mesure structurelle n’a été prise pour faire face à ce défi.

Dans une nouvelle étude, le cabinet de consultants Roland Berger propose différentes pistes. Selon lui, on pourrait mettre en place une série de mesures comme diminuer les pensions (graduellement jusqu’à une moyenne de -28% à partir de 2025) ou augmenter les impôts sur le revenu (avec une diminution salariale nette moyenne de 9% en 2030 et de 16% en 2050). On pourrait aussi augmenter les taxes à la consommation (passage du taux moyen actuel de 14% à 20% en 2030 et 24% en 2050) ou augmenter l’âge effectif de la pension (mais même une augmentation drastique du taux d’activité des 54-64 ans ne suffirait pas à couvrir le coût). Face à de telles mesures aussi irréalistes qu’inacceptables, le cabinet remplace les “ou” par des “et”. Il propose donc de ne pas indexer complétement les pensions pendant 10 ans et d’augmenter les impôts sur le revenu en moyenne de 2% entre 2015 et 2050. Il propose d’augmenter aussi les taxes à la consommation graduellement en moyenne de 1% et d’activer les 65-69 ans, en sus des 54-64 ans. Selon le cabinet, la combinaison de ces mesures permet de financer la totalité du coût du vieillissement. Cette proposition est également la seule à avoir une vue à long terme. (Belga)

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