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Trois bizarreries économiques à n’y rien comprendre

L’actualité économique est de plus en plus complexe mais aussi très passionnante, c’est ce qu’a voulu démontrer Amid Faljaoui en prenant quelques exemples de bizarreries économiques qui se sont déroulées cette semaine.

Le monde a toujours été complexe, c’est vrai, mais il faut avouer que l’actualité récente nous gâte pas mal sur le plan de la complexité. Et franchement, je peux comprendre parfois que ce monde qui bouge, change à vive allure, puisse perturber les esprits. Mais c’est aussi passionnant à décrypter: en tout cas, en tant que chroniqueur, je m’amuse comme un fou et j’adore partager avec vous mes découvertes.

Le monde a toujours été complexe, mais il faut avouer que l’actualité récente nous gâte pas mal.

Prenez le cas de l’Italie. Voilà un pays qui est en pleine campagne électorale, un pays qui assiste au come-back d’un revenant, d’un fantôme, à savoir Silvio Berlusconi, et tous les candidats, de droite comme de gauche promettent à qui veut les entendre qu’ils vont raser gratuit. C’est à qui offrira les plus belles promesses électorales pour être élu, et évidemment aucune de ces belles promesses et de ces belles largesses fiscales ne sont financées. Bref, c’est tout sauf sérieux. En temps normal, la Bourse de Milan aurait dû dégringoler et les taux d’intérêt en Italie auraient dû aussi monter en flèche. Eh bien, non, rien: la Bourse de Milan reste imperturbable et les taux d’intérêt diminuent au contraire, comprenne qui pourra.

La deuxième bizarrerie économique de la semaine, c’est de voir le prince héritier d’Arabie Saoudite arriver à récolter en 3 mois 100 milliards de dollars. C’est énorme comme somme, cela représente tout de même 15% du PIB de son pays, comme le faisaient remarquer mes confrères de la newsletter MonFinancier. Comment ce jeune prince héritier de 32 ans est-il arrivé à avoir un rendement de 100 milliards en 3 mois? C’est simple: il a mis au trou 200 princes, ministres et hommes d’affaires saoudiens, et pour les remettre en liberté, ils ont dû lâcher une partie de leurs avoirs. C’est de l’extorsion pure et simple, mais ça a marché! Convenez avec moi que question bizarrerie, c’en est une et de taille.

Autre bizarrerie épinglée par une lettre d’information financière, on a appris qu’Elon Musk, le patron de Tesla, a mis en place pour lui un plan de rémunération assez radical: il ne sera payé que si Tesla atteint certains paliers de valorisation. Des paliers de 50 milliards et ces paliers ne commencent à jouer qu’au-delà d’une valorisation de Tesla de 100 milliards. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, Elon Musk ne recevra donc aucun salaire de Tesla car sa firme est valorisée seulement 60 milliards de dollars. Mais il ne faut pas pleurer pour lui: certains commentateurs ont calculé que si demain -ou plutôt après-demain- Tesla devait valoir 650 milliards de dollars, ce qui est loin d’être impossible, surtout avec les valorisations stratosphériques actuelles, le charmant Elon Musk recevrait automatiquement… 55 milliards de dollars! Si ça, ce n’est pas un vrai bonus de fin d’année, qu’est-ce que c’est alors?

Mais ce n’est pas tout. À toutes ces informations économiques que j’ai pu lire ici ou là sur un seul jour, vous pouvez ajouter le fait que selon une étude scientifique britannique, la période de l’adolescence s’étend jusqu’à… 24 ans! Bref, être parent dans un monde pareil, c’est tout sauf une promenade de santé. Mais qu’est-ce que c’est passionnant!

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