Signes de reprise de l’emploi en Wallonie

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La baisse du chômage des jeunes depuis bientôt un an, la diminution du chômage temporaire, le ralentissement des faillites et la hausse des créations d’entreprises peuvent augurer d’une embellie conjoncturelle en 2014, selon l’état des lieux socio-économique de la Wallonie présenté lundi par le Forem.

La demande d’emploi des moins de 25 ans a certes augmenté de 1,6% de 2008 à 2013, période marquée par deux crises (économique et financière en 2008-2009, et dettes souveraines en 2011-2012).

Mais un mouvement à la baisse a débuté au deuxième semestre 2013, confirmé par un recul au premier trimestre 2014 (-3,5% en avril dernier par rapport à avril 2013), selon cet état des lieux bisannuel du Forem.

Ce mouvement est d’autant plus remarquable en période de faible conjoncture, et est traditionnellement vu comme un signe préalable à la reprise des offres d’emploi, a commenté l’analyste Jean-Marc Manfron (Forem).

De 2008 à 2013, c’est en Wallonie que l’ampleur de la hausse du nombre de demandeurs d’emploi a été la plus contenue (3,7%, pour 15,7% sur l’ensemble de la Belgique). La demande d’emploi en Flandre subit quant à elle de manière plus marquée les fluctuations conjoncturelles.

Les hommes ont été les plus touchés (+12,9%) en Wallonie, en raison de leur plus forte présence dans des secteurs plus sensibles à la crise comme l’industrie, tandis que le nombre de demandeuses d’emploi a au contraire régressé (-4,7%), grâce à des secteurs comme le non-marchand et le soutien via les titres-services.

Quant au chômage des plus de 50 ans, il a fortement augmenté (22,4%) ces cinq dernières années, mais essentiellement en raison du relèvement de l’âge de dispense d’inscription de 58 à 60 ans depuis 2013.

La Wallonie reste la région du pays présentant le nombre de demandeurs d’emploi le plus élevé: 253.000, dont 22% de moins de 25 ans et 49% de peu qualifiés.

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