UCM : “un handicap réduit reste un handicap”

Selon les données de comptabilité nationale, de 1996 à 2012, l’évolution des coûts salariaux a été plus rapide en Belgique de 4,8 % qu’en France, Allemagne et au Pays-Bas, note le Conseil central de l’économie. Et en 2014, l’écart salarial devrait être de 3,8 %.

Mais pour l’Union des classes moyennes (UCM), “il n’y a pas de quoi faire des bonds. Au rythme actuel, ce n’est qu’en 2022 que les entreprises belges auront comblé le fossé creusé depuis 1996. Le coût salarial reste un problème et le restera si des mesures plus radicales ne sont pas prises.” Pour 2013 et 2014, la croissance salariale dans ces pays est estimée à 4,5 %. Par contre, en Belgique, les salaires devraient augmenter de 3,5 %, augmentant au moins au rythme de l’indice des prix. Mais même si cela permet d’améliorer la situation, il est faux de parler de gel des salaires. Pour les employeurs, assurer cette liaison a un coût. Les indépendants ne bénéficient d’ailleurs pas de cette garantie de conserver au minimum leur pouvoir d’achat. Dès lors, pour l’UCM, afin de conserver le système de la liaison des salaires à l’index, il est nécessaire de le moderniser et de réduire le coût du travail pour les employeurs, en diminuant leurs charges. Parmi les facteurs qui entravent la croissance des entreprises, la fiscalité (60,9 %) est citée par 60,9 % des patrons et le coût du travail par 53,6 %. (Belga)

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