Un blackout ne signifie pas nécessairement un droit au chômage économique

Un éventuel délestage ou blackout pourrait entraîner une période de chômage temporaire dans certains cas. Toutefois, il est bon de rappeler qu’un travailleur est obligé de se rendre sur son lieu de travail si un tel délestage devait avoir été préalablement annoncé. Il lui revient notamment de trouver des voies alternatives pour éviter les éventuelles zones touchées et qui affecteraient, par exemple, les transports.

Si le délestage est annoncé et doit se produire durant les heures de travail, il revient à l’employeur de trouver des solutions pour occuper ses travailleurs. Le chômage temporaire pour cas de force majeure ne sera pas de mise. L’obligation de l’employeur de fournir du travail reste d’actualité dans cette hypothèse. Si, malgré les mesures alternatives mises en place, le travail n’est pas possible, l’employeur doit, pour les heures “perdues” payer le salaire garanti journalier aux travailleurs ayant entamé leur journée. Si une coupure de courant inopinée intervient, l’obligation pour l’employeur de fournir du travail demeure. Si la coupure survient au cours de l’exécution du travail, soit des mesures alternatives sont rapidement mises en place, soit l’employeur paie les heures perdues. Si l’arrêt se prolonge plusieurs jours, il pourrait invoquer le cas de force majeure auprès de l’ONEm. (Belga)

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