Voyage à forfait : le vacancier a des droits

Alors qu’une récente enquête montre que 67 % des citoyens de l’Union européenne pensent à tort être protégés lors de l’achat de prestations de voyage à forfait, qu’environ 23 % des consommateurs réservent des vacances à forfait traditionnelles, préétablies (par Internet), il est bon de se remémorer en cette période estivale, certains droits fondamentaux garantis par la directive pour les voyages à forfait qui sont toujours d’actualité même si des changements se pointent à l’horizon.

Premièrement, le prix du voyage ne peut être changé au cours des vingt jours précédant le départ et les changements intervenant avant cette échéance ne peuvent concerner qu’un nombre très limité de situations. Deuxièmement, le voyageur peut résilier le contrat et être remboursé si l’un des éléments essentiels du forfait est modifié. Troisièmement, si, avant le départ, le professionnel qui est responsable des vacances annule le forfait, le voyageur peut en recevoir le remboursement et, s’il y a lieu, un dédommagement. Quatrièmement, si, après le départ, des parties importantes du forfait ne peuvent être fournies, d’autres arrangements doivent être pris, sans supplément de prix, pour que le vacancier puisse poursuivre son voyage. D’autre part, cette directive prévoit aussi qu’en cas d’insolvabilité du professionnel responsable du forfait, les sommes déjà versées doivent être remboursées et, lorsque le voyage a commencé, le voyageur rapatrié. De même, le voyageur peut céder son forfait à une tierce personne s’il ne peut lui-même partir en vacances. (Belga)

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